long yi mei (+) so you run and you run to catch up with the sun but it's sinking.

mon caractère ₪ « Yi Mei c’est un petit rayon de soleil, un grand bol d’air frais. Elle sourit toujours, quitte à en avoir des crampes aux zygomatiques, elle est toujours de bonne humeur et, le pire, c’est que c’est communicatif. Tu ne peux lui parler sans sourire ou rire avec elle. Tu ne peux pas ne pas lui rendre ses sourires et ses grandes œillades pétillantes. En plus tu fais difficilement plus chaleureuse et accueillante que Mei, elle t’ouvre grand ses bras et t’es obligé de venir te blottir contre elle, elle est trop adorable pour ne pas être aimée. »


« Franchement, c’est trop mignon son côté timide. T’as qu’une envie quand tu la vois toute silencieuse, avec ses petits sourires mal à l’aise, c’est de la serrer dans tes bras jusqu’à l’étouffer. Cette gamine elle est trop cute pour son propre bien. C’est la petite sœur de tout le monde, celle dont on veut prendre soin, celle qu’on câline matin et soir, celle qu’on suit dans les parcs d’attractions et celle à qui on paye une barbe-à-papa même si on est fauché. Et puis Yi Mei est super calme, c’est vachement reposant d’être avec elle, elle ne court pas partout en hurlant, elle se contente de papoter en marchant, de sourire, encore et encore, de plaisanter. C’est si rare, tu sais, ce genre de personne. Sans compter qu’elle est sûrement la fille la plus patiente que la Terre ait portée. Aujourd’hui la moitié des nanas sont soit des racailles, soit des divas, et la patience elles ne connaissent pas. Dans le genre « j’aime me faire désirer mais je n’aime pas désirer, par contre », une meuf ça se pose là quand même. Mais Yi Mei elle est patiente, elle, elle sait attendre sans se plaindre et même si t’es en retard à votre rendez-vous, elle ne t’en voudra pas. »


« Personnellement, ce que j’admire chez Yi Mei c’est son envie d’aider l’autre, d’être utile, de servir à quelque chose. Elle est toujours fourrée en plein milieu de la route pour aider une grand-mère à traverser ou bien avec les petits nouveaux pour les aider à s’intégrer. Tellement adorable. Ce n’est pas comme-si elle faisait ça à cause d’un mal de reconnaissance, en plus, elle fait ça parce que c’est dans sa nature, parce qu’elle a envie de faire le bien autour d’elle, de faire sourire les autres. Yi Mei elle est sensible ; tout la touche, alors, oui, quand elle voit un petit chiot égaré sur le bord d’un trottoir, elle est forcée de le ramener avec elle au même titre que quand un gamin pleure parce qu’on lui a volé ses billes, elle le consolera avec une glace et des mots doux. Yi Mei elle est tendre, attentionnée, préoccupée par ses proches, fascinée par les autres, alors, évidemment, elle ne peut pas s’empêcher de voler à leur secours. Sa famille, son frère, ses amis, tout ça, c’est toute sa vie. Et sans eux, elle ne rimerait plus à rien, sa vie. »


« C’est clair qu’elle a des défauts. On se dit souvent qu’elle est trop chou pour en avoir, mais la réalité reste la réalité et Yi Mei n’est pas toute blanche. Tiens, par exemple, c’est vraiment frustrant de voir à quel point elle a réponse à tout, à quel point elle peut aller loin pour avoir le dernier mot. En plus elle est incroyablement bornée, alors ce n’est pas demain la veille qu’elle lâchera le morceau, crois-moi. Yi Mei a toujours raison. Va dans son sens, ne la contredit pas, et tu ne risques rien. Non, parce que, comme ça, elle a l’air toute gentille, toute fragile, mais t’inquiètes, son frère lui a appris quelques trucs alors si tu l’emmerdes ou si tu dis quelque chose qui ne lui plaît pas, fais gaffe à tes boules ou à tes extensions. Un conseil comme un autre, hein, après c’est à prendre ou à laisser. Et mon Dieu ce qu’elle peut être chiante, à être aussi sarcastique. Bouddha ne lui a pas donné un humour à la blonde ou aux bisounours, il a fait pire : l’humour noir. L’humour poignant, celui qui fait rire tout le monde sauf le concerné si c’est un susceptible ou un hyper sensible. On a perdu l’habitude de se méfier, depuis le temps, mais Yi Mei sait parfaitement bien parler le langage subtil du sarcasme (et avec classe, élégance et un poil d’insolence bien placé, s’ils vous plaît). »


« C’est fou comme elle peut être capricieuse. Elle a du être habituée à ce qu’on lui cède tout et, au final, elle a fini par croire qu’on est tous à son entière disposition. ‘Fin, c’est peut-être pas aussi extrême, mais elle reste très demandeuse. Et puis merde quoi, avec sa bouille, là, et ses yeux de chien battu, t’es obligé de lui céder… mais va falloir l’arrêter, sinon ça peut virer à l’esclavagisme. Parce qu’elle en joue pas mal, hein, la gosse, de ça, de sa petite tête adorable. Et si t’as le malheur de lui dire non, soit tu te prends un upercut, soit c’est son frère qui rapplique. Mais, bon, en général elle ne va le chercher que dans des cas d’extrême urgence, genre un non trop tenace. Une manipulatrice dans l’âme, c’est moi qui vous le dis. Sans oublier que, hey, Yi Mei, même si t’es incapable de le soupçonner, elle est possessive au plus haut point. Ce qui est à elle n’est qu’à elle et à elle seule. Même les êtres humains. »