es que yo sin ti y tú sin mi dime quién puede ser feliz

POTINS · **ICI DEPUIS** : 18/07/2015

yo sin ti y tú sin mi

dime quién puede ser feliz

Ses talons claquent délicatement contre le sol tandis qu'elle s'avance dans l'entrée de la discothèque suivis de près par quelques étudiantes étrangères rencontrés en début d'année à l'université. Carte d'identité entre ses doigts fins c'est en lançant un regard complice à l'agent de sécurité, visiblement habitué de voir cette tignasse blonde pâle au Samdiss, qu'elle pénètre au sein de la discothèque et ce, sans avoir à passer par la case paiement. Il faut avouer que la douce occidentale ramène fréquemment des comparses, des femmes tout aussi blanches et appréciées des jeunes coréens qui fréquentent l'établissement. Elle n'est pas venue par hasard, il est d'ailleurs rare qu'elle se rende en discothèque sans raison précise, elle n'est pas une spade, les discothèques ne sont donc guère son lieu de prédilection. Non, lorsque cette jeune occidentale se joins à la folie nocturne du samdiss c'est toujours pour une bonne raison. Parfois pour un dj occidental, parfois pour une soirée bien spéciale, d'autre pour un anniversaire mais ce soir, elle est venue pour une personne bien précise. Une personne qui ne l'attends sûrement guère, une personne qu'elle a rencontré il y a quelques mois ici même. Son jouet, son petit amusement personnel, un de ces homme qu'il est bon de faire tourner en bourrique quand bien même il ne s'en rendrait même pas compte. Parce que la jeune étudiante est sûre de pouvoir passer une bonne soirée si elle croise le chemin de ce jeune asiatique, même si en soit cela ne signifie guère que lui passera une bonne soirée.

Quelques pas et la voici d'hors et déjà accoudée au bar, a commander un mojito. Une latino se doit de boire quelques choses de plus raffiné qu'une simple vodka ou qu'une bière comme le font la plupart des minettes déjà bien trop amochée pour se souvenir de leur soirée le lendemain. Ses camarades l'ont suivis, sourire aux lèvres, faisant un repérage détaillé des jeunes hommes présent dans la discothèque. Des chasseuses, des blanches à la recherche d'un petit jaune à se passer sous la dent, ce qui n'était guère le cas de la jeune blonde, elle n'était pas en discothèque pour flirter, elle y était pour s'amuser, pour rire à en pleurer et faussement s'énerver si cela l'était nécessaire. Croisant délicatement les jambes, elle fait mine de parler à l'une de ses comparses tandis que ses yeux examinent délicatement la salle, à la recherche de son regard ténébreux. Le bouche à oreille, les réseaux sociaux, c'est ainsi qu'elle a appris qu'il serait au samdiss ce soir, et c'est aussi pour cela qu'elle n'a pas hésité une seule seconde à s'y rendre. La blondinette avait besoin de se divertir, elle avait besoin de se moquer, de s'amuser, de taquiner, chose qu'elle n'aimait guère faire avec n'importe qui.

Kataliya fait plus jeune que son âge, elle en a bien conscience et parfois elle en est reconnaissante, cela lui permet de faire la gamine sans même que l'on vienne la juger pour son manque de maturité. Après tout, elle a quoi ? 18ans ? S'emparant délicatement de son mojito, elle porte la paille à ses lèvres, sirotant subtilement. Où est-il ? En soit cela pourrait presque la tracasser, après tout si il ne se montrait pas, sa soirée deviendrait soudainement bien ennuyeuse, à moins de ne trouver une autre tête de turc. Ses camarades lui proposent de venir danser chose qu'elle rejette en douceur, danser pour qu'il ne soit guère là pour le voir n'a aucun intérêt, et les hommes présent dans la discothèque n'attirent guère son intérêt lui ôtant ainsi l'envie de se trémousser sur la piste. " san san san où es-tu mon tout doux" murmure t'elle entre ses lèvres avant de ne faire claquer sa langue contre son palet. elle le sait, si elle ne le voit pas elle sera de mauvaise humeur, suffisamment pour se montrer désagréable envers autrui. liya a besoin de son joujou, elle a besoin de se défouler, là, maintenant, tout de suite !

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yo sin ti y tú sin mi

dime quién puede ser feliz

Ce soir je veux m’enivrer. Je veux vivre ma vie à m’en brûler les doigts. J’ai la rage. La rage au ventre de voir qu’elle m’a encore mis de côté pour son putain de mari. Ce connard qui n’est pas foutu de savoir prendre soin d’elle. Un putain de branleur au sens premier du terme qui la saute dans un lit comme on regarderait le téléachat. Il ne connait pas sa valeur et moi je ne comprends pas pourquoi elle reste avec un bouffon pareil. J’avais besoin de me foutre la tête à l’envers et je savais que cette soirée serait le meilleur des remèdes. Du bon son, les potes, l’alcool, et des filles. Au moins une qui saura satisfaire mes envies et qui saura faire de mon humeur massacrante, quelque chose de léger et d’agréable. Réajustant ma veste de costume je me redressais du canapé dans lequel j’étais affalé depuis 1H. C’est notre rituel habituel. Avant de pouvoir bien s’éclater en soirée, on buvait chez l’un de nous pour se mettre dans l’ambiance. Non pas qu’on crachait sur le prix des bouteilles en club mais c’était le plus souvent de l’abus total. Alors autant en profiter avant d’arriver en soirée. J’avais le bide explosé de pizza et je passais mon temps à checker mon téléphone avant qu’un de mes potes lancent à la ronde « Hé y a un groupe de filles de chez les hearts qui se trouvent au Samdiss ! Ça vous dit qu’on aille là-bas plutôt ? » Hé fait chier, on avait changé nos plans pour finalement aller dans une soirée Spades à l’autre bout de la ville et le voilà qui se touchait l’entre jambe parce qu’un groupe de nana – certes canon – se trouvaient au Samdiss. « Ca va mec on en trouvera pleins des filles comme elles là où on voit. » « Y a Kat ou pas ? » demanda soudain un autre des mecs généralement invités par le boulet de service. C’était typiquement le genre de mec qui avait une tête chercheuse à la place de la teub, et qui ne pouvait s’empêcher de baver sur l’occidental. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Elle était franchement fade et la seule chose qu’on pouvait lui concéder c’était ses yeux bleus. Mais sa grosse bouche me piquait les yeux avant même de pouvoir les apercevoir. Je pourrais passer des heures à lister ses défauts. Et quand ils se décidèrent à aller au Samdiss je n’avais pas insisté ni même tenter de les dissuader d’aller là-bas. Après tout j’avais une tête de con à qui je voulais contrer les plans ; juste parce que je ne pouvais pas le blairer. Juste parce que sa gueule d’abruti ne me revenait j’allais lui casser ses plans avec miss arrogante. C’est d’ailleurs avec un sourire mauvais au coin des lèvres que je franchis les portes du Samdiss. J’étais enfin motivé pour quelque chose, et j’avais trouvé ma proie idéale pour passer une excellente soirée. J’avais hâte de voir les ailes de son nez se retrousser d’agacement et d’entendre sa langue tiquer contre ses temps alors qu’elle me jetterait un regard noir qui me fera rire. Elle seule sait si bien les jeter. Je foule le sol du club alors que mon regard fouille la foule dont les corps se pressent les uns contre les autres. C’est étrange cette faculté que j’ai de toujours pouvoir la repérer sans effort. Elle est là, de dos, et je vois sa chevelure blonde lui glisser dans le creux des reins. La forme de sa robe souligne sa silhouette. Et ses talons lui donnent quelques centimètres et surtout de longues jambes à tomber. Mais je préfère encore crever que de lui dire. Je fends la foule sans perdre un instant et me dirige au bar pour me prendre un verre avant d’aller la trouver. « Hé. Ma grand-mère voudrait que tu lui rendes sa robe. » Lui lançais-je en guise de bonjour. Je m’accoude à ses côtés en veillant à ce que le bizut de service nous voit. « Tu t’es perdue ? » lançais-je à nouveau avant de porter mon verre à mes lèvres détaillants son corps sans gêne. Y avait franchement plus dégueulasse à regarder. Un sourire moqueur aux lèvres ; je levais mon regard vers la piste où les danseurs semblaient entrer dans une transe indécente qui rendait leur corps moite de sueur. Écœurant.

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