kang seung joo + light up, smoke up, shut the fuck up.

my story ₪ Papa. Maman. Ca n'existe pas. Ils n'existent pas. Enfin si. Ils existent. Mais ils n'existent pas. Tout comme tu n'existe pas. Tu n'existe pas pour eux. Papa, maman. Ils t'ont abandonnés. Paraît que c'est courant dans ce pays Paraît que les familles pauvres préfèrent abandonnés leur enfant plutôt que de le faire grandir dans la misère. Mais faut le faire au bon âge, faut pas le faire quand le petit à huit ans sinon ça rime à rien. Ils ont fait ça eux. Enfin c'est ce qu'on t'a dit. Oui on te l'a dit parce que toi tu te souviens pas. Non tu te souviens de rien.  Parait que personne ne voulait de toi au début. T'étais trop vieux pour être adopté. Connerie.   Alors voilà t'as grandit dans cet orphelinat. Mais a un moment on devient trop vieux, et un moment on te dit gentiment de partir, qu'on s'occupera de toi que l'on t'aidera au début pour que t'arrive à te débrouiller. Mensonge. Les adultes sont remplit de mensonge. T'as passés plusieurs jours à la recherche d'un toit, c'est un peu compliqué pour des personnes de ton genre. Puis l'argent. L'argent n'est pas là, alors tu fais des petits jobs, tu vas même dans la rue. Dans la rue avec ta guitare tu fais des petites performances en espérant récolter assez d'argent pour te payer de quoi manger. Tu les faisais souvent au même endroit. Devant ce konbini. Cet homme il venait parfois te glisser quelques kimbap puis ton lait de banane. Un jour il y a glissé un mot. Il venait jamais te parler et pourtant dans ce mot il t'a indiqué son logement. Cet homme il t'a un peu réconcilié avec le monde des adultes mais pas trop non plus. Il t'a raconté sa vie. Il t'a dit qu'en venant vivre ici, tu n'aurais pas la vie facile. Mais tu t'en fous de tout ça. Tu ne veux plus être dans la rue, tu ne veux plus être dans cette galère, alors tu préfère être dans une autre galère. Alors t'as commencé à bosser à droite à gauche, t'as touché un peu à tout niveau travail et pas que.  
T'es tombé dans ce monde, ce monde vicieux, ce monde qui te rend accrocs. Le monde de la nuit. Toujours accompagné de ta petite poche magique, de tes petites bouteilles, tu ne gagnes pas grand chose mais ce que tu gagnes tu le dépense là dedans.

L'homme qui t'a pris sous son aile t'as fait comprendre qu'il fallait un peu plus aider. Il t'a aussi fait comprendre que maintenant tu devais aider ces mafieux à qui il a emprunté de l'argent. Tu t'es toujours demandé si cet homme n'avait pas eu toujours cette idée en tête, te prendre chez lui pour après devenir le petit jouet des ces gars. Mais non. Non ce n'était pas le cas, juste la confiance envers les adultes qui te joue toujours des tours. Tu deales. Tu deales pour eux, rien de bien méchant pour le moment. Tu deales pour ces petits merdeux de gosse de riche, tu les aime pas. Ces personnes là, tellement hautaines. Elles viennent te demander de quoi se défoncer pour le fun, parce que c'est la mode, parce que c'est tendance de dire « je me drogue. » , elles ont pas de problèmes et s'en  créent. T'as jamais compris leur fonctionnement. Toute façon tu ne comprends pas le fonctionnement de l'homme.  C'est un truc trop complexe pour toi que de comprendre le comportement de l'homme. Tu sais qu'un jour ils te demanderont plus, tu le sens. Parce qu'ils t'aiment bien, ils disent que t'es un « bon gosse » que toi t'aura de l'avenir là-dedans. Peut-être parce que tu ne te laisse pas faire, peut-être parce que t'as pas tant peur que ça d'eux, parce que tu t'en fous de ta vie, que tu t'en fous que l'on vienne te menacer ta vie, tu t'en fous qu'on te la prenne, ta vie ne rime pas à grand chose. D'ailleurs tu vis  au jour le jour. Tu ne te prends pas la tête. Tu ne prends rien au sérieux du moins tu ne prends plus rien au sérieux.