Byun Jae Min + Insérez un titre cool ici.

my story ₪ Avoir un frère....  Ce n'est pas si facile que ça en réalité. Surtout lorsqu'il s'agit d'une boule d'énergie prénommée Han Jae. Depuis qu'il est petit, j'avais ressenti ce besoin ; ce besoin de le protéger, de veiller sur lui. En réalité, je voulais agir comme un grand frère idéal, comme en tout cas j'imaginais qu'un grand frère devait agir. J'ai presque était avec lui comme une mère de substitution, le couvant, l'aidant chaque fois qu'il le réclamait même si je devais délaisser mon bonheur personnel ; parce que, le sourire de Han Jae me rendait heureux, j'oubliais tout les maux qui pesaient sur ma conscience, tout mes problèmes. Ce sentiment protecteur, altruiste je l'avais sûrement hérité de mon père ou peut-être de ma mère ; ce furent les meilleurs parents du monde, attentionnés, aimables, affectueux, ils nous ont fourni la meilleure éducation, soutien, et amour. Notre famille a beau avoir abouti à une famille recomposée, je ne les ai jamais détestés pour cela. Pourquoi avais-je cette dévotion envers mon petit frère ? Mystère ; peut-être était-ce parce que je pensais que j'avais ce devoir car j'étais le plus âgé ; le plus fort. Pourtant je m'étais sûrement trompé..... J'étais faible.

A l'école j'ai toujours été un bon élève, brillant, je n'ai jamais eu de difficultés. J'étais l'élève modèle, celui que tout le monde admirait, celui qui semblait parfait. De ce fait, j'étais aussi populaire avec les filles, mais … Je ne m’intéressais pas à tout cela. Certes, déjà à mon jeune âge j'avais constaté que les muscles saillants m’intéressaient plus que les rondeurs féminines, mais là n'était pas le problème. Ma seule et unique préoccupation mesurait moins de un mètre cinquante ; haut comme trois pomme et pourtant, l'amour qu'il me donnait était incalculable. Je l'aimais aussi, comme mon seul et unique frère, celui avec qui j'avais partagé ma vie, celui à qui j'avais dévoué mon entière existence. Ses cheveux, je voulais les caresser tout les jours, tout comme ses joues que je voulais pincer tout les jours, je voulais aussi le câliner chaque fois que je le voyais..... Nous étions jeunes et innocents ; j'étais innocent.   

L'année de mes seize ans tout bascula. Ce jour là aurait pût être un jour comme les autres. Mes parents, aussi protecteurs qu'ils étaient m'interdisaient de sortir le soir, au début j'obéissais, je comprenais que cela pouvait les angoisser, de ne pas savoir ou je pouvais être. Mais ce jour-là, au lycée un type se pointa. Il était différent des autres, il avait cette aura autour de lui....Il avait un charisme unique, quelque chose qui le rendait attirant. J'avais déjà entendu parler de lui par le passé, c'était le fils ainé des Park ; une famille riche du quartier où ma famille vivait. Tel en enfant rêveur, lorsqu'il m'invita à cette soirée qu'il organisait, je m'étais bercé d'illusions, je pensais que cette attraction était peut-être réciproque.... Mais non, je rêvais. J'étais loin d'imaginer ce qu'il allait ce passer cette soirée-là.

Une fois que le soleil se coucha, je quittais alors la maison, racontant à mes parents que j'allais dormir chez une connaissance ; bien sur ce n'était pas le cas, j'allais excité comme une puce à cette fameuse soirée. Une fois arrivé là-bas, l'enfer commença. On me proposa de boire, par politesse, ou plutôt pour me fondre dans la masse et faire comme les autres j'acceptais alors de boire un verre avec ce fameux garçon. Ce verre, il devint deux, puis trois, puis quatre. Je ne contrôlais plus vraiment ce que je faisais, mais j'avais encore conscience ; conscience du bien et du mal, de ce que je voulais faire ou non ; malheureusement cela n'avait pas suffit à freiner les pulsions du jeune Park. Je ne faisais gère attention à ce moment là, ignorant, innocent je n'avais jamais imagine qu'il puisse m'arriver une telle chose. Nous étions isolés de la fête, seuls et suffisamment proches pour que je puisse sentir son souffle contre ma peau. J'avais peur. J'étais terrorisé. Il approcha lentement sa main de mon visage mais je le repoussais à chacune de ses tentatives. Non, je ne voulais pas l’embrasser, je ne voulais pas aller aussi loin. Mais il avait bien plus de forces que moi....


Cette demande désespérée, utilisée en dernier recours passa comme du vent. Il ne prêtait guère à mes yeux qui débordaient de larmes, à mes vêtements froissés, à mes mains tremblantes, ou encore à la terreur dans mon regard. Au contraire, il appréciait cela. Je sentais encore ses mains baladeuses parcourir mon corps ; toujours pas satisfaites alors qu'il avait souillé chaque parcelle de mon corps. Puis soudainement, il s'éloigna de moi, admirant alors son œuvre ; mon corps, écorché et mutilé. A cet instant-là, mon instinct de survie s'éveilla. Sans réfléchir, je m’évadais de la demeure courant alors chez moi avant de me rouler en boule dans le salon. J'avais mal, mon corps tout entier me brûlait, il me faisait mal, et je sanglotais sans même pouvoir m'arrêter.


Même en voyant mon petit frère se tenir en face de moi tout affolé, je n'arrivais même pas à sourire, à lui dire que tout allait bien. J'allais mal.... Très mal. La seule chose que je fus en mesure de faire était de me blottir contre mon cadet et de continuer à pleurer et de lui supplier d’appeler mes parents. Qu'avais-je l'air d'être devant mon frère ? J'étais apeuré, bien loin de l'image forte que je lui avait toujours montré, ce jour là il vit une âme en peine brisée. Cette erreur, le fait d'avoir menti à mes parents, d'être allé à cette fête je le regrettais terriblement désormais. Mais comment étais-je censé deviner ce qui allait arriver ?

Immédiatement, le lendemain mes parents portèrent plaintes contre le jeune Park. Mais que faire face à une famille telle qu'eux ? Ils avaient les meilleurs avocats à leur pied, et faute de preuve l'affaire fut classée sans suite. Terrible pas vrai ? Mais je ne me sentais pas mal à cause de cela ; à ce moment là que j'avais gain de cause ou non, cela n’importait peu. Là, le plus gros problème était mon état psychologique. J'étais traumatisé.... Je ne dormais plus ; je ne vivais plus. Il m'a fallut plus d'un an de thérapie pour pouvoir à nouveau vivre normalement, à oublier ce que je venais de vivre. C'est aussi à ce moment là que Han Jae constata quelque chose ; je n'étais plus le grand frère fort et protecteur qu'il idolâtrait. J'avais perdu cette force. Nos rôles s'étaient presque inversés. J'étais devenu passif, me laissant alors emporter par le courant, tandis que mon frère, lui gagnait en indépendance et commençait à s'affirmer, à vouloir me protéger, de peur que je sois à nouveau blessé. Car oui désormais, c'était lui le plus fort, c'était lui en réalité qui m'avait toujours protégé.

Épilogue

Désormais, les plaies avaient en partie cicatrisé et la vie avait repris son cours. Han Jae venait d'être accepté à la même faculté ou j'étais par le passé. Il fut accepté en informatique, après tout il était doué dans ce domaine bien que je n'y comprenais strictement rien. Et moi dans l'histoire, je m'étais installé dans un propre appartement, fraîchement diplômé de mon école d'avocat.