Son Ki Hong ♣ It's Now Or Never

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Première leçon : Avoir un exemple parfait.
Quand on voit Ki Hong, on se demande comment il est devenu aussi pourri. « Père », comme doit l’appeler Ki Hong est un homme politique respectable et respecté. Enfin, respectable … quand on sait qu’il paie un détective privé à longueur de journée pour trouver les petits secrets de toutes les personnes qu’il croise. Et qu’il n’hésiterait pas une seule seconde à faire des coups bas aux uns et aux autres, on se demande si il y a de quoi respecter le bonhomme. Manipulateur né, le père de Ki Hong a toujours fait en sorte que les problèmes de son fils unique ne soient pas divulgués à la presse. Comprenez bien que si quelqu’un découvre que le jeune Ki Hong n’est pas aussi clean que ça, ça en serait fini de la carrière politique du daddy. Quant à la madre, elle n’est pas mieux que le père. Autoritaire et déloyale, elle n’hésite pas à faire tomber ses concourantes pour rester au top. Elle a même demandé une fois à son fils de sortir avec l’une de ses assistantes qui devenaient trop connues à son goût et qui semblait vouloir lui piquer sa place. Ki Hong en gentil petit toutou a obéit au doigt et à l’œil à sa mère et … la suite, il vaut mieux ne pas le savoir.
En bref, le premier point pour devenir un connard est très important. Si vous n’avez pas deux parfaits exemples dès votre plus jeune âge, vous ne serez jamais le PARFAIT connard que vous rêvez de devenir.

Deuxième leçon : Avoir la folie des grandeurs
L’argent a toujours été au centre de la vie de Ki Hong. Il n’a jamais aimé les règles et faisait toujours en sorte de se foutre dans des situations vraiment merdique. Au bout d’un moment, son père qui en avait ras le bol de réparer les conneries du fiston commença à le payer pour qu’il se calme. Dans un premier temps, ça a très bien marché. Même si il faisait encore des conneries, il faisait en sorte qu’elles ne soient pas ingérables pour qu’ils puissent les réparer tout seul. Et puis, savoir que son père lui donnerait de l’argent pour qu’il se tienne à carreau, ça le motivait encore plus. De plus, à force d’observer les magouilles de ses parents, il en connaissait un rayon et savait qui payer pour réparer ses conneries sans que personne ne soit au courant. Seulement, l’argent ne faisait pas tout. Au bout d’un moment, son père a commencé à se désintéresser de lui et à s’occuper de sa carrière politique. Du coup, Ki Hong repris les anciennes habitudes, uniquement pour se faire remarquer par son père. Cela ne marcha pas.  

Troisième leçon : l’officiel et l’officieux
Aussi étrange que cela puisse paraître, Ki Hong avait beaucoup d’amis à l’adolescence. Bien qu’il ait un côté manipulateur et capricieux, il pouvait aussi se montrer loyal (enfin, ça dépendait avec qui) amusant, et ouvert d’esprit. En réalité, Ki Hong a toujours eu besoin que les autres s’intéressent. Il ne supportait pas la solitude alors il organisait des fêtes de malade dans l’unique but de se faire de nouveaux amis. Il rencontra alors Ah In qui devint rapidement un véritable ami. Il était le seul qui intéressait vraiment Ki Hong. Alors, le jeune homme restait près de lui, allait le voir à ses entraînements de foot, même si il ne comprenait pas vraiment l’amour que portait son ami pour ce sport que lui-même trouvait stupide. Il faisait un effort pour ne pas se retrouver seul. Un jour, il voulu donner un coup de main à Ah In qui s’était blessé. Alors il l’emmena à l’hôpital. Une nouvelle voiture et un grain de folie faillit lui gâcher la vie. Un accident dû à une vitesse excessive et à une imprudence qui caractérisait bien Ki Hong lui fit perdre le seul véritable ami qu’il avait. Ki Hong s’en est voulu d’avoir blessé Ah Ran et la culpabilité la rongé dès qu’il su qu’elle ne se réveillerait peut être jamais. Lorsqu’Ah In le porta en justice, Ki Hong perdit son assurance légendaire et dû libérer le Kraken pour sauver sa peau. Son père réussit à faire passer son fils pour une victime grâce à un bon paquet d’argent. Officiellement, Ki Hong était un jeune perdu qui ne souhaitait pas à mal. Officieusement, c’était juste un gland qui ne savait pas prendre ses responsabilités.

Quatrième leçon : Savoir se faire oublier
Quand on fait une connerie, une très grosse connerie qui peut enterrer la carrière de politique de son père, il faut savoir quitter le navire. Quelques semaines après l’accident, Ki Hong prit un billet pour l’étranger et quitta son pays. Heureusement pour lui, ses notes au lycée étaient exceptionnelles et lui permirent de trouver une bonne université à laquelle s’inscrire et recommencer une nouvelle vie. Seulement, les vieux démons ne nous quittent jamais. Même si Ki Hong semblait vouloir reprendre sa vie en main et se calmer, son besoin d’action et de danger était bien plus fort que son envie d’être un étudiant parfait. Un jour, il participa à une course de voiture illégale. Il y prit goût et chaque semaine, il se présentait et concourait face aux américains. Ki Hong aimait dire qu’il avait une double vie comme les héros de bande dessiné. Le jour, il était étudiant en science politique alors que le soir, il piquait l’argent à des Américains sans scrupules. Quand Ki Hong commença à perdre, il ne pu le supporter très longtemps et se mit à saboter les voitures des autres participants. Pendant quelques temps, personne ne su que c’était le pauvre petit Coréen qui avait quitté son pays et qui avait l’air bien trop naïf pour faire ça. Seulement, quelqu’un le prit une fois sur le fait et il dû fuir une fois de plus. A croire que la fuite était le mot d’ordre de Ki Hong.  

Cinquième leçon : Revenir en beauté
Ne supportant plus de rester aux Etats Unis (ayant surtout peur des représailles des gars qu’il avait volé), Ki Hong retourna en Corée du Sud pour continuer ses études là bas. Son père accepta son retour qu’à une seule condition : il n’avait plus le droit de toucher à un volant, et encore moins de participer à des courses illégales. L’université de Busan lui ouvrant ses portes pour qu’il fasse son master de science politique, Ki Hong souhait une nouvelle fois tourner la page et oublier son passé. Après tout, il doit se tenir à carreau s’il veut suivre les pas de son père … Enfin, ça c’est ce qu’il dit. Mais Ki Hong a d’autres rêves qu’il n’a pas le droit d’avoir.