leiner maddy (+)

my story ₪ vous savez le volcan au nom imprononçable, celui qui se trouve au cœur de l'islande, eyjafjallajökull, ce pays, que dis-je, cette île ridicule dont personne ne se soucie, c'est bien là qu'est née notre maddy nationale. cadette d'une famille composée excessivement de femmes et au porte-monnaie bien garnie, cette dernière a pourtant été élevé comme un petit garçon, son père s'attendant à voir un petit zizi pointer le bout de son nez après que sa femme lui ait dit "je suis enceinte, mais c'est le dernier, qu'odin soit avec toi", ce qui est assez cliché en sachant qu'ils sont catholiques. son histoire est banale, son existence n'a rien d'exceptionnelle. cette jeune femme a grandi entourée des siens jusqu'à ses dix ans où, toute la tribu dû déménager et expédier chez la reine d'angleterre, le pays du fish and chips et de la gelée. coup fatal pour maddy qui le vécut mal, déracinée à l'aube de son adolescence. la société de papa de pq obligea ce départ, oui de papier toilettes, on construit sa richesse là où on peut, connaissant une forte hausse sur le marché, la population anglaise raffolant du pq made in islande. la crise qui est-ce qu'elle atteint ? toi, moi ou le suicidaire qui escalade un toit ? son arrivée s'est mal passée dans ce pays à l'accent british, d'où elle ne comprenait pas le langage et aux gens grossiers qui se moquaient de son accent incompréhensible. boulimie, dépression, soirées dans le noir, sa famille n'a rien pu pour cette âme en peine, personne ne m'aime, personne ne m'aide étaient ses paroles quotidiennes, rejetant la faute sur les siens qui l'avaient déracinés de chez elle. jusqu'au jour où elle fit un séjour dans un centre pour personne en mal, une véritable claque. après plusieurs mois dans cet enfer, maddy réalisa : ce n'était pas les autres le problème bien qu'ils soient en parti fautif, cela venait d'elle qui s'enfermait chaque jour un peu plus dans la noirceur. c'est à partir de ce moment qu'elle comprit qu'il fallait se sortir de cette galère et accepta l'aide de sa famille, incapable d'attraper la main qu'on lui tendait depuis le début. les jours ont passé, les semaines puis les mois, jusqu'à devenir des années. le sentiment d'être l'outsider de sa famille encore là et sûrement pour toujours, maddy sauta sur l'occasion qui se présenta à elle durant sa deuxième année de fac : partir loin, dans un pays où ses démons n'y seront pas. challenge accepted.