the fault in our drinks ± Jiwon&Mingyu (warning)

The fault in our drinks

Min Gyu & Ji Won

Une fois que cette soirée serait finie, il s'en voudrait, sans aucun doute. Parce qu'il avait juré de ne pas se laisser aller lorsque Jiwon était dans les alentours, pour lui montrer que même si physiquement il n'avait aucune chance contre quiconque, mentalement, il était parfaitement capable de se défendre et de prendre soin de lui-même. Parce qu'il avait déjà ressenti la vulnérabilité qu'il ressentait ce soir, lorsque Jiwon lui avait fait un bandage d'urgence dans les toilettes, lorsqu'ils avaient sauvés un target de ses agresseurs. Mingyu n'aimait pas réclamer de l'aide autour de lui, que ce soit à des amis ou à des étrangers, et que Jiwon puisse l'avoir aussi pliant et obéissant le frustrait énormément. Au point ou il voulait lui rendre la monnaie de sa pièce, engager un combat avec le cœur pour se venger. Alors peut-être que se retrouver dans le même lit que le cœur était le combat qu'il attendait depuis longtemps, parce qu'ils étaient tous les deux fiers et incapables de laisser l'un prendre l'avantage sur l'autre, blessant et marquant le corps de l'autre pour marquer leur territoire comme des bêtes. C'était différent de tout ce que le trèfle avait jamais pu imaginer, même dans ses fantasmes les plus sombres. Il lui était déjà arrivé de rêver de Jiwon ; sans avertissement, le visage de ce dernier apparaîtrait dans son sommeil, le forçant à se réveiller, à frotter ses yeux furieusement et à trépigner dans son lit en se demandant pourquoi il avait laissé un type comme lui s'introduire dans sa vie à ce point, au point ou il se glisserait dans ses rêves comme si c'était tout naturel. Mingyu s'était détesté d'être incapable de faire plus que Jiwon, parce que dans leurs missions de sauvetage, il était toujours celui qui menait leurs actions. Parce que forcément, c'était un génie et même si le trèfle avait un talent caché pour réfléchir si il s'en donnait la peine, il ne pouvait pas rivaliser avec le quotient intellectuel de Jiwon. Quoi qu'il en soit, même si leur mission de ce soir avait pris une tournure bien différente de celle qu'il avait prévue, il était satisfait de pouvoir évacuer sa frustration, d'une manière comme une autre.

Un gémissement plus fort que d'autres lui échappa, et il plongea dans le cou de son amant, pour plonger ses dents dans la chair tendre de son épaule, pour étouffer les bruits qu'il faisait et qu'il était désormais incapable de contenir plus longtemps. C'était bien trop puissant et électrique pour qu'il garde tout ça en lui, sans exprimer de vive voix ce qu'il ressentait, comme pour communiquer son plaisir avec Jiwon. Il pouvait sentir les doigts du cœur dans son dos, le marquer comme il l'avait lui-même marqué, chacun posant son empreinte sur l'autre comme pour signaler que c'était là une propriété privée et que personne d'autre ne devait y toucher. Ce qui n'avait aucun sens étant donné que ce soir n'était qu'un soir, qu'une stupide idée dirigée et conduite par l'alcool qu'ils avaient bus dans la chambre, pour se débarrasser de leur stress et de leur peur évidente quand aux conséquences de leurs actions. Rien de tout ça ne devait compter, c'est ce que se répétait Mingyu, tout en essayant de garder le rythme du bassin de Jiwon contre lui. Son cœur battait bien trop fort dans sa poitrine, comme s'il allait se dégager de sa cage thoracique d'un moment à un autre pour retrouver sa liberté tant désirée. Il savait qu'il ne serait pas insensible s'il venait à se rendre compte que Jiwon n'avait fait que jouer avec lui. Parce qu'il avait eu son quota d'erreurs par le passé, qu'il était fatigué de n'être qu'un vulgaire jouet aux yeux des autres, une poupée qu'on ne recherche que pour sa beauté et sa fragilité, et qu'on abandonne dés qu'on l'a cassée un peu. Le trèfle serait juste incapable de rester calme s'il apprenait que son amant de ce soir s'était moqué de lui, que ce soit concernant les missions de sauvetage des targets ou concernant leurs ébats. Il ne pourrait pas lui pardonner, et pourtant, en relevant la tête pour croiser les yeux obscurcis par le désir de Jiwon, il sut qu'il avait tord. Parce que même en résistant du mieux qu'il le pouvait, il ne se sentait pas le courage de survivre sans pouvoir lui parler, le regarder, le toucher. Il était devenu vital dans son quotidien, même s'il essayait encore de se convaincre du contraire et de faire l'idiot. Il apprendrait à ses dépens qu'il tournait autour du pot depuis trop longtemps.

Malheureusement, même avec ses dents fermement plantés dans l'épaule de Jiwon, le plaisir était juste trop pour lui, et il relâcha finalement la peau du cœur pour cambrer son dos, pressant son torse contre celui de son amant, ses yeux roulant comme s'il allait s'évanouir, et sincèrement, il n'en était pas loin. Maintenant, de la position ou il se tenait, Mingyu pouvait voir les doigts de Jiwon sur sa virilité, bougeant rapidement en rythme avec ses mouvements de va-et-vient en lui. Il avait beau essayer de se rapper qu'il y avait des gens dans l'appartement et que si quelqu'un les trouvaient dans cet état, non seulement ils allaient faire la une des blogs d'internet de la fac demain matin, mais en plus de ça, leurs familles ne seraient pas indulgentes avec eux, il ne pouvait pas retenir les cris aigus qui coulaient hors de ses lèvres. C'était le nom de Jiwon, puis des supplications, et des demandes d'aller plus vite, plus fort. C'était à en perdre la tête pour le jeune trèfle, parce qu'il n'avait jamais ô grand jamais été pris ainsi, avec autant de férocité. « Ji-Jiwon ! » s'écria-t-il lorsque ce dernier toucha un point particulièrement sensible en lui, le faisant se tordre en deux en essayant de retrouver l'angle précis. Il avait du mal à discerner le visage du cœur, notamment à cause des larmes qui emplissaient ses yeux. Mais lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes, il put sentir le goût métallique qui emplit sa bouche et de sa langue, il traça la coupure toute fraîche sur la lèvre de Jiwon, qu'il s'était certainement fait tout seul, en essayant de retenir ses gémissements de plaisir, en essayant de couvrir ses bruits le plus possible pour ne pas attirer l'attention. Mais la musique semblait leur alliée pour ce soir, puisqu'elle continuait à battre fortement en bas.

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POTINS · **ICI DEPUIS** : 02/08/2015

The fault in our drinks

Min Gyu & Ji Won

Jiwon avait toujours été doux, calme, tendre à en crever de niaiserie. Il n'avait jamais ressenti une telle bestialité dans son système sanguin, un tel creux de plaisir au sein de son être. Ses quelques relations n'avaient jamais eu un tel goût de sang et de passion. L'alcool faisait ressortir cette facette du cœur qui faisait de lui un être foncièrement compliqué. A vouloir rompre la chair de ses dents en froissant les draps tandis qu'en dehors de cette chambre la violence le répugnait au plus haut point. Était-ce stupide que de vouloir que cela ne cesse jamais ? Se sentir ainsi désiré était si inhabituel, si soudain et insoupçonné. Qui aurait pu penser que Min Gyu cachait une telle part d'ombre en lui. Surement pas Jiwon, bien qu'il ne soit pas réellement surpris de l'existence d'une telle hargne dans la poigne et les baisers du plus jeune. Non, pas surpris, agréablement étonné que ce-dernier ne la laisse enfin apparaître. D'autant plus contre lui, contre Jiwon et ses dents comme des rasoirs et ses ongles semblables à des lames de poignard. Ils se mettaient à nues au sens premier du terme comme au figuré. Se dévoilant leurs corps et leurs plus sombres crevasses et cicatrices, celles cachées dans les profondeurs d'un cœur bien trop craintif de ne se faire à nouveau abusé. Des secrets que l'on entendait qu'au creux d'un soupir, au détour d'un gémissement. Jiwon aurait voulu ouvrir sa bouche pour dire à Min Gyu qu'il avait intérêt à pas être une erreur, que dans le cas contraire il pouvait dire adieu à sa tranquillité car le heart ne lui laisserait aucun répit. Depuis Jake, il s'était fait une promesse. Il comptait bien l'honorer. Plus personne ne le prendrait pour un con. Et Jiwon priait inconsciemment pour que Min Gyu ne soit pas de ceux-là. De ceux qui font les yeux doux et hurlent à l'envie pour ensuite rire derrière un dos rendu abstrait par les griffures de luxure. Mais celles que Jiwon traçait sur le dos du trèfle n'avait rien d'offensives, elles n'étaient rien d'autre qu'une promesse. Un serment de loyauté sourd, de ces promesses que personne ne demande, que l'on entend jamais, dont on a pas forcément conscience non plus. De ces engagements que l'on garde si longtemps qu'ils finissent par faire parti de nous. Inconscient de ce qu'il était en train de promettre, Jiwon continuait de griffer, de tracer son appartenance, de promettre qu'il n'était pas l'un de ces nombreux connard ne cherchant qu'une distraction. Ô si seulement il pouvait comprendre la signification des formes laissaient par ses phalanges enragées.

De là où il était, Jiwon se sentait capable d'aller arracher les astres. S'emparer des nébuleuses et autres comètes pour venir les retenir captives dans cette chambre si sombre. Les faire miroiter devant les prunelles du trèfle. Lui montrer la façon dont il faisait se sentir Jiwon à l'instant présent. Un amas de merveilles, une explosion de soleils simultanées. Il voyait le étoiles contre ses paupières et la lune se cacher dans les mèches blondes de Min Gyu. La pluie frôlant les yeux de ce-dernier tandis qu'une série d'ouragans se bousculaient dans la tête et le corps du heart. Il sentait son plaisir monter, monter encore et toujours plus. Il ne tiendrait pas longtemps, il le savait, il le sentait. C'était trop de plaisir pour que ça ne dure des heures. Jiwon se mis alors à accélérer le rythme de ses va-et-viens autour du membre gonflé de Min Gyu. Il voulait lui faire ressentir l'univers, faire naître soleils et apocalypses au creux de ses reins. Le blond vint enfoncer ses dents dans l'épaule du plus âgé qui en retira une satisfaction hors norme, malgré la douleur piquante de la chair ouverte. Il garderait des traces de cet ébat, il les chérirait comme le souvenir d'une époque sans peine quelconque. Car tout cela ne se reproduirait plus jamais. Non. Ils ne devaient pas se laisser avoir par l'autre. S'attacher était interdit et sans le savoir ils avaient dors et déjà perdus à ce petit jeu là. Ce n'était que le début d'une chasse sans gagnant. Une course contre la montre, à celui qui s'avouera dépendant le premier. Le compte à rebours était lancé et ils n'en avaient même pas conscience. Tic tac. Tic tac.
Jiwon semblait redécouvrir la voix transie de désir de Min Gyu à chaque souffle, chaque gémissement camouflé contre la peau meurtri de son épaule. Sans dire un mot ils savaient transmettre leur besoin et le plaisir procuré par l'autre. Une communion totale et absolue qui les laisserait plus brisés qu'heureux. De ces actes qui font tellement de bien qu'elles rendent tout le reste fade. De ces personnes qui éclairent un univers avant de le renvoyer dans les ténèbres.

Jiwon ne pu s'empêcher de fixer le visage de son amant. Il était si beau comme ça que cette simple vision du torse du plus jeune suffisait à faire doubler le rythme cardiaque du heart. Les prunelles sombres de Jiwon glissèrent sur ses yeux humides, sur son front où brillait une fine couche de sueur pour ensuite tomber sur sa bouche entrouverte d'où s'échappait une série de cris et de gémissements. Puis son prénom, les lettres glissant le long de ses lèvres faisant frissonner Jiwon. A chaque coup de rein une vague intense de plaisir s'éparpillait dans tout son corps, faisant se resserrer sa prise autour de la virilité de Min Gyu et sa poigne autour de la cuisse de ce-dernier. Il se mit à y enfoncer ses ongles, pour lui transmettre ce plaisir, pour lui montrer ô combien l'extase était présente. Jiwon senti le trèfle se tordre et prononcer son nom avec plus d'ardeur lorsque le plus âgé toucha un point sensible en Min Gyu. Un grognement de satisfaction se fit entendre de sa part alors qu'il troqua les coups de reins contre des ondulations de bassins lentes et brûlantes. Il savait parfaitement ce qu'il faisait, où il venait en venir tandis que les vagues de plaisirs se faisaient de plus en plus fréquentes et intenses. Leurs bouches s'unirent à nouveau et Jiwon senti la langue du plus jeune caresser la coupure fraîche sur sa lèvre inférieur. Le heart s'empara à nouveau des lèvres du plus jeune tandis qu'en lui commençait à se former un pic de plaisir bien particulier. Il accéléra encore le rythme de sa main autour de l'érection du trèfle tandis qu'il cessa les ondulations pour reprendre ses coups de reins de manière plus rapide, tapant précisément là où Min Gyu s'était retrouvé plus sensible. Le plaisir était tel que Jiwon s'arracha au baiser passionné pour rouler sa tête en arrière, la bouche entrouverte. Ses gémissements prenaient la forme du prénom de son amant tandis qu'il sentait son bassin hurler. « Min Gyu je vais...je vais » commença-t-il avant d’accélérer encore la cadence de son bassin contre Min Gyu. Le dos du plus âgé commença à se courber tandis que le pic se faisait de plus en plus présent, incapable de camoufler ses cris.

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Min Gyu & Ji Won

C'était vraiment dommage que de penser qu'une soirée de la sorte ne se reproduirait jamais, qu'elle était la première comme la dernière à arriver dans leurs vies. Ils pouvaient boire les gémissements de plaisir de la bouche de l'autre et marquer leurs corps tout leur soûl, le résultat était le même ; rien de tout cela ne devait se reproduire, sous aucun prétexte. En y repensant, il se demandait si les trèfles seraient contre une relation de ce genre, avec un membre d'une autre famille. Après tout, il ne se rappelait pas avoir entendu dire que les trèfles avaient une quelconque rancœur contre eux. Enfin, ça n'excusait rien, bien évidemment. Ils restaient ennemis en quelque sorte, des combattants qui avaient déposés les armes pour enterrer la hache de guerre, pour quelques minutes au paradis. C'était exactement ce que ressentait Mingyu en bougeant ses hanches contre celles de Jiwon, son érection toujours emprisonnée dans ses doigts. Il avait une emprise totale sur lui, comme s'il le possédait. Rien n'était dit entre eux, seul le plaisir était partagé, parce que les mots n'avaient pas autant de force que les actions. Alors il se contentait d'expirer le nom de Jiwon en inspirant fortement pour s'enivrer de l'odeur de ce dernier, malgré le fait qu'elle collait déjà à sa peau. Il avait besoin de mettre une étiquette sur cette odeur, de pouvoir s'en rappeler une fois qu'il serait à nouveau seul dans sa chambre. Il possédait déjà des trophées inestimables dans son dos, des lignes rouges qui le feraient surement souffrir le lendemain, mais qui à long terme, deviendraient une fierté, un trésor qu'il chérirait comme la prunelle de ses yeux en se remémorant ce qu'ils avaient eu, le temps d'un instant ce soir-là. Et si ce n'était qu'un rêve, alors il ne souhaitait pas être réveillé. Parce que c'était tout à fait possible, qu'il ne soit même plus capable de différencier la réalité du rêve. Après tout, il avait déjà eu de crises de rêves lucides, alors c'était plausible qu'il soit juste en train de fantasmer sur une nuit érotique avec Jiwon. Ce qui ne confirmait, une fois de plus, que son attachement à ce dernier, que son esprit continuait de nier en bloc.

Tout semblait possible lorsque le plaisir emplissait son corps tout entier de la sorte, comme une bulle remonterait à la surface de l'eau, une bombe à retardement qui n'attendait que d'exploser. Mingyu avait l'impression de devenir invincible contre la poitrine du cœur. Il se sentait prêt à partir pour un voyage en direction du soleil pour décrocher la lune, à sauter d'un toit pour voler malgré son enveloppe charnelle qui gardait ses pieds fermement collés au sol. Il ne savait pas ce que Jiwon ressentait mais ce dont il était certain, c'est que le plaisir qui traversait son corps voyageait aussi dans le corps du cœur, qui continuait de gémir en accentuant ses coups de reins, là ou Mingyu essayait de le diriger. A bout de forces, il resserra sa prise sur le coup de Jiwon pour s'empêcher de tomber en arrière, bougeant encore faiblement son bassin pour accompagner les mouvements de son amant. Il poussait largement les limites de son énergie déjà bien limitée, et il pouvait sentir ses muscles crier en guise de protestation. C'était comme si Jiwon avait tout pris de lui, comme s'il avait absorbé jusqu'à son énergie vitale pour s'en servir lui-même. Mingyu pouvait sentir la chaleur dans son bas-ventre s'étendre jusqu'à son membre gonflé, et ses yeux se plissèrent tandis qu'il se réfugiait dans le cou de Jiwon, sa lange retraçant la morsure encore fraîche qu'il avait laissée là auparavant. Le compte à rebours était lancé, la fin se rapprochait dangereusement, et malgré les protestations silencieuses du trèfle, il savait aussi qu'il ne serait pas capable de se retenir plus longtemps, pas quand son amant semblait lui aussi au bord du gouffre.

Son souffle se fit plus saccadé comme Jiwon changeait la vitesse de ses mouvements, les rendant plus lents et langoureux, touchant à chaque fois cet endroit en lui qui le rendait fou et qui lui faisait voir des feux d'artifices derrière ses paupières fermées. Un sanglot partagé entre le plaisir et la frustration lui échappa lorsque les ongles du coeur se plantèrent dans sa cuisse, sur laquelle il avait une prise ferme, et qu'il ne semblait pas décidé à lâcher de sitôt. Mais ça tombait plutôt bien, Mingyu ne comptait pas redescendre de ses genoux de sitôt non plus. Les lèvres du coeur retrouvèrent les siennes, et il s'enhardit pour compenser son manque de réaction au niveau de ses hanches éreintées, mordant et tirant sa lèvre inférieure de ses dents. Lorsque Jiwon renversa la tête en arrière, les yeux du trèfle se perdirent à nouveau sur sa pomme d'adam, et il ne résista pas à l'envie d'y reposer sa bouche. Il était proche, et Mingyu l'était aussi. Les coups de reins du coeur se firent plus rapides et frénétiques, et Mingyu puisa dans les quelques forces qu'il lui restait pour participer à l'orgasme qui allait s'emparer d'eux. « M-Moi aussi- » souffla-t-il d'une voix faible. Les doigts de Jiwon et ses mouvements en lui furent suffisants pour peindre ses paupières d'étoiles lumineuses, et un dernier cri de délice sortit de sa bouche, plus fort que les autres alors qu'il se sentait venir sous la main de son amant, continuant à bouger son bassin pour essayer de faire durer ce plaisir plus longtemps, essayant de repousser la date d'échéance de cette soirée du mieux qu'il le pouvait, même si c'était désespéré.

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POTINS · **ICI DEPUIS** : 02/08/2015

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Min Gyu & Ji Won

Jiwon compris soudainement pourquoi certaines personnes ne pouvaient plus se passer du plaisir charnel une fois y avoir succombé pour la première fois. C'était des sensations qui remplissaient l'ego, qui donnait l'impression de vraiment vivre pour la première fois. Découvrir le goût de l'air avant de crever d’asphyxie. C'était cette sensation d'extase qui effaçait les limites du corps, qui en créait des nouvelles pour ensuite les annuler sans prévenir. Jiwon n'avait jamais connu ça, il n'avait jamais ressenti autant de choses en même temps. La plaisir, intense. Le désir, perpétuel. Et une symbiose. Il ne faisait qu'un avec Min Gyu. Pour la première fois de sa vie, Jiwon se senti complet. Comme si il venait de trouver la pièce manquante. Une partie du puzzle qui semblait avoir toujours été là, mais déguisée, grimé sous une pille de promesses internes et d'ego inutile. Pourquoi fallait-il que ce soit Min Gyu ? Jiwon ne voulait pas d'une histoire compliqué, il ne voulait pas de sentiments tout court. Il refusait catégoriquement ce que son cœur hurlait à s'en déchirer les cordes vocales, là, prisonnier de la poigne ferme du trèfle. Son odeur infectait les poumons du heart, venait s'imprégner sur sa peau, dans ses cellules, dans tout son être. Demain, elle serait toujours là, après demain encore. Son odeur ne le quitterait plus, la douceur de sa peau resterait à jamais gravé sous ses phalanges et contre ses lèvres meurtris de tant de baisers. Jiwon était foutu. Terminé. Son combat prenait fin ce soir tandis qu'il sentait son orgasme se bâtir un peu plus à chaque seconde passée contre le corps tant désiré de Min Gyu.

Et soudain Jiwon ne se sentit plus différent des autres. Ce sentiment omniprésent d'être toujours à côté de la plaque, de ne jamais faire les choses correctement. D'avoir une longueur d'avance ou de retard, très souvent de retard d'ailleurs. Imparfait, défectueux, comme si c'était marqué sur son front que son cerveau marchait différemment. Non, là, il se sentait unique, parfait, contre le torse fin du trèfle. Comme si il venait de trouver la raison qui expliquait tout ce qui n'avait jamais marché dans ses relations précédentes. Min Gyu était le premier à lui procurer autant de plaisir, tellement qu'il se sentait au bord du gouffre constamment. Incapable de dire si il allait s'évanouir ou hurler de plaisir. Mais pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement voir l'évident ? La logique aurait voulu que ce qu'ils partageaient là leur fasse ouvrir les yeux, baisser les armes, s'avouer vaincu. Mais non, bornés et stupides comme ils pouvaient l'être, ils retourneraient chacun à leur quotidien sans demander leur rester. Et pourtant, l'espace de quelques secondes seulement, Jiwon s'imagina se réveiller à côté du visage endormi de Min Gyu. Pouvoir tracer les courbes de son corps encore et encore sans craindre de n'être blessé en retour. Observer sa poitrine se lever et s'affaisser doucement, détaillant chaque parcelle de son visage finement éclairé par les ouvertures dans les volets de sa chambre. Rien de bien compliqué, rien de bien prétentieux, mais déjà trop dangereux. Non. Jiwon avait déjà fait l'erreur de s'ouvrir à quelqu'un et il n'en était ressortie que trop blessé.

La vision de Jiwon se troublait tandis que sa nuque se arquait toujours d'avantage sous le poids de son plaisir presque total. Il senti les lèvres de son amant se refermer à nouveau autour de son cou et une série de frissons le traversèrent. Dieu qu'il lui faisait de l'effet, c'était pas permis. Il sentait son cœur se fracasser contre sa cage thoracique, ses poumons menacer d'exploser sous le coup de l'adrénaline et des hormones. Jiwon était proche, il le sentait très clairement. Et pourtant, il aurait voulu rallonger encore sa tolérance au plaisir, il aurait voulu rajouter quelques minutes supplémentaires à cette osmose qui le faisait se sentir si bien. Impossible, il le savait pertinemment. Alors il se laissa aller contre le bassin de son amant, son rythme se faisant plus saccadé, plus désordonné et brute. Ses gémissements laissèrent la place à des grognements équivoques tandis qu'il ne cessait de satisfaire manuellement Min Gyu. Tout se passa très vite, trop vite. Une conclusion que le cœur ne voulait pas lire mais qui eu l'effet d'une gifle. Jiwon senti sa main et son ventre se couvrir d'un liquide chaud tandis que le cri de son amant percuta contre ses oreilles, créant une nouvelle vague de plaisir dans l’entièreté de son corps. Jiwon donna encore quelques coups de reins désespérés avant qu'une série de spasmes ne l'emporte sur sa volonté et qu'il ne s'écroule sous le poids de son propre orgasme. Sa respiration totalement déstructuré ne se calma pas pour autant tandis que Jiwon prit conscience de sa lucidité. C'est comme si toute trace d'alcool avait disparu de son système. Il était lucide et il se rendait compte de ce qu'il venait de faire. Désireux de profiter encore quelques secondes de l'instant il attrapa le trèfle par la nuque pour poser une dernière fois ses lèvres contre les siennes. Jiwon était fatigué, son corps hurlait presque de douleur tandis qu'il se retira de son amant doucement, sa main droite toujours agrippé à son cou, sa main gauche accroché à ses hanches. Si cela ne devait jamais plus se reproduire, alors autant se dire adieu convenablement.

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Min Gyu & Ji Won

C'était fini. Il le sut en sentant le plaisir traverser son corps une dernière fois pour atteindre son paroxysme, lorsque Jiwon l'attira contre lui pour l'embrasser. Et il ne devrait pas se sentir triste ou avoir l'impression que ce baiser était un baiser d'adieu, parce que c'était exactement le goût qu'avait la bouche du cœur contre la sienne. Ses mains trouvèrent leur chemin jusqu'au visage de son amant, dont il saisit fermement les joues pour l'empêcher de se reculer trop vite, partageant un baiser qui sembla durer une éternité, les secondes passant pour des minutes et les minutes passant pour des heures. Peut-être qu'il faisait ça uniquement parce qu'il n'avait aucune idée de comment agir par la suite, alors que la musique continuait de jouer à l'étage inférieur et que des exclamations joyeuses résonnaient jusqu'en haut. Mingyu ne savait pas du tout comment agir maintenant que ses lèvres quittaient celles de Jiwon, parce qu'il était toujours assis sur lui, et ce dernier avait toujours la main couverte de-oh mon dieu. C'était incroyablement gênant, et même en rejetant la faute sur l'alcool, rien ne pourrait excuser leur comportement débauché ce soir. Le silence retomba entre eux, un silence qui semblait lourd et pesant comparé aux gémissements et aux soupirs qui emplissaient la pièce auparavant. Il pouvait sentir l'air froid frapper sa peau encore brûlante quelques instants plus tôt, refroidie par le manque de chaleur entre eux. Sans un mot, sans même essayer de s'expliquer, le trèfle posa son menton au creux du cou de Jiwon, se contentant de respirer fortement pour reprendre son souffle, calmer les battements encore frénétiques de son cœur. Il y avait beaucoup de choses à dire et à confesser, malheureusement, il n'en aurait pas le courage, et il n'était même pas conscient de ce qui l'avait attiré chez lui. Comment pouvait-il avouer avoir des sentiments qu'il n'accueillait même pas et continuait de nier en bloc ?

Il pouvait toujours sentir la main de Jiwon sur ses hanches, l'autre pressant doucement contre sa nuque. Ils étaient tous les deux bien trop épuisés pour oser bouger, de toute façon. Inconsciemment, les doigts du trèfle jouaient avec les cheveux qui naissaient dans la nuque de son amant. Il ne savait pas s'il était censé rire et plaisanter en disant que c'était décidément une mauvaise idée que d'avoir bu, ou tout simplement ramasser ses affaires et partir. Seulement, l'un comme l'autre risquait de blesser Jiwon, et ce n'est pas ce qu'il souhaitait. Non, ce raisonnement était foutrement idiot ; il n'avait jamais aimé Jiwon et il ne l'aimerait jamais. Il n'y avait aucune raison logique pour lui de le protéger de ses propres mots, de sa nature sarcastique en tant qu'être humain. Mais Mingyu ne se sentait pas le courage de se redresser pour le regarder dans les yeux, parce qu'il avait peur de ce qu'il y verrait. De la répulsion, du dégoût. De l'amusement, de la moquerie. Il n'arrivait pas à interpréter ce qui venait de leur arriver, et il commençait à craindre que tout ça ne soit son plan depuis le début. Après tout, il était le génie dans l'histoire, et même en faisant tourner à plein régime ses cellules grises, le trèfle serait toujours derrière lui, il aurait toujours un temps de retard. C'est peut-être pour ça qu'ils n'arrivaient pas à s'entendre, même en tant que simples alliés. Parce que les pensées lentes de l'un ralentissait et frustrait considérablement l'autre. Finalement, ce fut Jiwon qui fit le premier pas, en se retirant de lui, et Mingyu prit cette initiative pour redescendre de là ou il était perché, agrippant les couvertures pliées pour les tirer sur lui et ainsi dissimuler son corps nu, ce qui était légèrement dérisoire étant donné que Jiwon l'avait vu dans toute sa splendeur. Il avait juste à faire en sorte que ses yeux ne se tournent pas dans la direction du cœur, et il pourrait partir le cœur léger et l'esprit serein de cette chambre. Du moins, il l'espérait.

Ses doigts étaient engourdis par le froid, et aussi parce qu'il s'était accroché aux couvertures comme à une bouée de sauvetage. Son bas-dos commençait déjà à protester contre ce qui venait de se passer, et il n'était pas le seul ; l'esprit du blond ne faisait que crier au sacrilège. Son regard tomba sur la main de Jiwon, celle qu'il avait enroulée autour de sa virilité auparavant. « Tu devrais...nettoyer. » murmura-t-il en désignant sa main du menton, ne levant jamais ses yeux à hauteur du visage du cœur. Il y avait bien une salle de bains dans le couloir de cet appartement, c'était forcé. Une fois que Jiwon se serait rhabillé pour aller se laver les mains, Mingyu en profiterait pour disparaître de la soirée, et rester enfermé dans sa chambre pour quelques jours. Juste le temps pour son corps de ne plus crier de douleur à chaque fois qu'il ferait un mouvement, et peut-être aussi pour éviter de devoir croiser le chemin de Jiwon. Et aussi se doucher et frotter son corps furieusement, pour essayer d'ôter le souvenir des doigts de Jiwon sur sa peau, et retirer son odeur autour de lui. Tout effet de l'alcool qu'ils avaient bus avait disparu avec leur orgasme, et ils étaient plus lucides certainement que la grande majorité des étudiants de cette soirée. C'était absurde de se dire qu'en quelques minutes seulement, ils avaient trouvés le moyen de rejoindre le même lit, pour se retrouver sobres une fois l'acte fini. Rien ne sonnait particulièrement bien dans cette histoire, c'était un peu comme une scène de crime ou le meurtrier aurait laissé trop de preuves évidentes pour se faire attraper.

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» On joue à papa et maman? ft. Jiwon
» Savoir avancer... un pas après l'autre... [PV Jiwon]