DON IL SHIK ★ - jss soin et toi ?

my story ₪ je suis né à Hongdae, région chaud lapin. ma mère était une belle grande femme élancée ancienne top model reconvertie en présentatrice tv et mon père, 1m95 de classe, concessionnaire automobile chez audi. les voitures et surtout les motos sont ma passions. dès mon plus jeune âge je squattais l'entreprise du daron en costard burberry avec une maquette de moto dans les mains. je prenais déjà les noms de chacun de nos clients sur mon petit calepin en leur faisant promettre de venir nous revoir même lorsque je reprendrai l'entreprise. je n'ai jamais réellement profité de mon enfance. alors que d'autres venaient se la péter avec leur action man et leur moto miniature et me traitaient de boloss parce que je n'avais jamais une de leur poupée, un jour je m'étais ramené en primaire sur une des nouvelles bécanes de mon père, elle était orange pétante et ils étaient vert  de jalousie. à ce moment je m'étais senti fort et avais esquissé un petit smile coquin. t'es dans ta jalousie et moi mon jaccuzi.  des potos ? pls bitch, j'en jamais vraiment eu. ils étaient tous du genre " quand est-ce qu'on va chez toi ? on peut monter sur ta moto ? tu peux dire à ta mère d'acheter des gâteaux ? " tous des petits batards qui profitaient de moi et de la richesse de mes parents mais moi on me disait que c'était normal. peut-être qu'ils avaient des problèmes et si j'étais d'accord avec ce qu'ils disaient, peut-être qu'ils se sentiraient mieux et m'aimeraient encore plus.

ce n'est qu'à l'âge de huit ans que je m'en étais rendu compte - et aussi l'âge auquel j'ai commencé le taekwondo- tous des salauds. mes parents avaient décidé d'aller habiter en France, parce que ma grand-maternelle n'était pas au top de sa forme. nous étions à l'aéroport et j'avais invité tout mes amis à venir me dire au revoir avant mon départ. 9h53, 9h54, 9h55... toujours personne. je claquais des pieds et verser de fausses larmes et inventais toutes sortes d'excuses pour rester encore plus longtemps en passant réellement que ces bâtards allaient venir me voir. il fallu me traîner jusqu'à l'embarquement, me clouer le bec et m'attacher les mains pour que j'arrête de m'agiter. "personne n'est bon bini. retiens qu'il n'y a que toi qui compte. ".  c'est donc tout naturellement que je passais ma vie en France de mon côté, sans jamais parler à personne. on me voyait de dos le matin à 9h, près de la fenêtre à la cafétéria à 12h et une nouvelle fois de dos à 17h30. une petite amie française, une autre d'origine coréenne puis l'ennui total. le mal du pays s'installe, bien que je commandais h24 de la nourriture coréenne pour avoir l'impression d'être en Corée. avoir passé sept ans en France me semblait suffisant, j'y avais construit de vrais liens mais comme toujours je commençais à m'en lasser. c'est à quinze ans que je fis mon retour en Corée avec ma mère et c'est lors de cette année-même que nous emménagions à Busan. la raison ? la routine agaçait ma mère et de même pour moi. deux ans après mon retour, j'avais pris l'initiative de ne pas continuer les cours, de bosser avec mon oncle, qui remplaçait mon père dans l'entreprise. le moment le plus important pour moi était enfin arrivé : permis moto a2. le swag à l'état pur ! arrivé à la fac dès le premier jour sur ma bécane me faisait bander.

vingt-ans, moment pour moi de me fiancer. " Bini, apprends à être un peu plus bavard, sociabilise-toi un peu plus. parles aux filles ". je n'avais pas mon mot à dire alors je m'étais contenté d'acquiescer leur idée. de toute façon dans ma vie je n'ai fais que donner ce que les autres voulaient. pauvre bébé, je ne la voyais jamais, je lui donner de faux rancards et l'appeler le soir pour mettre au point un plan pour pouvoir se coordonner sur notre pseudo sortie. je ne savais pas si elle avait des sentiments et moi non plus. je l'embrassais juste lorsque c'était nécessaire et passais les nuits qu'il fallait avec elle à l'hôtel. j'ai mis un terme à cette relation deux ans plus tard à cause d'un accident.  toujours en moto, j'avais décidé d'aller chercher ma mère à son boulot. je voulais faire mon beau et je montrais tout ce que je pouvais faire sur un deux roux à ma mère lorsqu'on se fit renverser par un camion. c'était la seule femme qui avait pu monter derrière moi et depuis ce jour, je me suis promis qu'elle allait être la dernière. j'ai causé la mort de ma mère. pour moi ce n'était même pas un accident, c'était un acte volontaire. je savais que faire le zigoto sur la moto me couterait cher, qu'une mauvaise chose pouvait se produire. bravo Bini Dino, tu peux être fier de toi. désormais, tu flippes chaque jour lorsque tu dois parler à une fille, quand une des leurs s'approche de trop près de ta bécane.